Tout commence à Toronto, pendant une représentation du Roi Lear. Au moment ou l'acteur principale et mondialement connu Arthur Leander s'effondre, tout change. Nous suivons Jeevan, un ancien paparazzi, qui constate l'arrivée d'un virus de grippe mortelle dans la capital. En très, très, peu de temps une grande partie de la population mondiale est décimée. Au fur et à mesure que le roman avance, nous suivons la destinée d'autres personnages, ainsi leur passé.
Le titre, Station Eleven fait référence à une bande dessinée crée avant le cataclysme par Miranda, que nous suivons pendant un long moment. Nous découvrons également une troupe de comédiens traversant le pays pour jouer des pièces de Shakespeare au plus grand nombre. Tout ce petit monde est très attachant et les destins croisés sont toujours surprenants.
Station Eleven est un récit poignant, centré sur l'errance, l'art et l'espoir : dans un monde où tout disparaît : l'art subsiste ! Pas aussi sombre que l'on pourrait se l'imaginer, loin de stéréotypes du genre, pleins d'intrigues, ce roman ne cesse de nos surprendre. Emily St John Mandel et sa douce écriture nous transporte et on en redemande ! Une bonne raison de se pencher sur ses précédents romans souvent dans un style thriller ; On ne joue pas avec la mort ; Dernière nuit à Montréal ou encore Les variation Sebastian.
Station Eleven, d'Emily St. John Mandel aux éditions Rivages - 21€
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