Teaser du roman en vidéo !
Le
procès des sorcières de Salem fait partie intégrante de l'histoire des
États-Unis. Il a eu lieu au XVIIIème siècle mais encore aujourd'hui, il
fascine. Preuve en est, une série est dédiée à cet univers (Salem, 2014
de Brannon Braga), plusieurs films (The lords of Salem, 2012 de Rob
Zombie) et bien sûr, de nombreux livres (Salem, 1975 de Stephen King
notamment).
Katerine
Howe a vu traduire son roman sur le sujet, Conversion aux éditions
Albin Michel le mois dernier. Elle-même descendante directe d'une
sorcière jugée au procès, elle parle en connaissance de cause.
L'action,
inspirée de faits réels se situe dans le lycée privé pour jeunes filles
de St Joan, dans la ville de Danvers (nouveau nom pour Salem). Colleen y
est élève et nous relate les faits ayant eu lieu au cours de l'année
2012. C'est un mercredi que tout commence : au milieu d'un cours
d'histoire, Clara, admirée par toute l'école, est prise de furieuses
convulsions. La jeune fille est immédiatement envoyée à l'infirmerie,
puis chez elle où elle restera plusieurs semaines. L'affaire peine à
être oubliée et pire, se reproduit rapidement sur de nombreuses
élèves. L'école nie d'abord toute responsabilité en reportant la faute
sur un vaccin et au fur et à mesure, les médias s’intéressent à
l'affaire, puis les militants...
Au
milieu de tout ça, Colleen essaie de passer meilleure élève,
de sortir avec le garçon qui l’intéresse, de s'occuper de ses amies et
surtout de découvrir le lien entre cette affaire, et la pièce de théâtre
Salem d'Arthur Miller, étudiée en classe.
Parallèlement,
nous suivons le témoigne d'Ann, une jeune fille de 1706, qui raconte
tous les événements qui ont conduit au terrible procès de Salem.
Un
roman qui se révèle vite prenant, dont l'issue n'est pas forcément
celle à laquelle on s'attend, drôle et tragique, qui se lit sans y
penser. En revanche interrompre sa lecture...
Dès 14 ans.
Conversion de Katerine Howe aux éditions Albin Michel - 18€